Selon l’approche Dragon Dreaming, la dynamique d’un projet est circulaire et s’écoule d’étape en étape, similaires à celles que suit tout système vivant, formant une spirale qui gravite autour d’un noyau : la joie.

Lorsqu’un projet est fluide, chaque action part d’un élan du cœur et nourrit cette joie naturellement.
Inversement, quand la dynamique se grippe, tout ne coule plus de source et la joie se tarit ou se transforme en d’autre sentiments moins plaisants.
 
Dans la « vraie vie » nos projets sont tantôt légers, tantôt poussifs. Le reconnaitre est une des choses les plus importantes ! Car agir en phase avec ce qui est, plutôt que suivre ce qu’on se raconte, est déterminant pour tenir sur la durée.
Les fluctuations de cette joie centrale forment un formidable indicateur pour percevoir intuitivement que quelque chose mérite d’être ajusté, accueilli, reconsidéré, rafistolé peut-être. Ou au contraire que tout est aligné et qu’il suffit de poursuivre ainsi. 

Cette joie est une boussole individuelle et collective pour naviguer dans les flots parfois chaotiques de nos projets.

Alors, quand le cœur n’y est plus, célébrons ! C’est à dire disons « bienvenue ! » à ce qui est là. Échangeons sur ce qui se passe en nous, entre nous et en lien avec notre contexte du moment pour se donner une chance de repartir du bon pied.
Ne plus sentir la joie vibrer à un moment donné n’est pas un problème, c’est ma/notre réalité. Ne pas l’entendre et agir à contre-cœur en revanche est un excellent moyen de faire sombrer le projet à court ou moyen-terme.

Peut-être qu’en lisant ceci vous protestez intérieurement : « Mais si on ne se force pas à faire les choses, ou si on ne force pas les gens à agir, rien ne peut aboutir en temps et en heure ! ». En effet se forcer à agir est le mode par défaut de notre culture et nous sommes nombreux·ses à s’y être adapté·e·s, tant et si bien que nous avons tendance à nous consumer de l’intérieur. Un héritage de notre civilisation construite sur des rapports de domination ? Probablement.

Dragon Dreaming propose une alternative plus douce, plus durable – et du coup plus joyeuse 🙂 – en (ré)apprenant à œuvrer individuellement et collectivement en étant à l’écoute de cette joie en soi et chez les collègues. 

Et vous, dans vos projets du moment, est-ce que vous tendez l’oreille à cette joie ? Comment est votre « jauge de joie » actuellement entre 0 et 100% pour chacun de vos engagements ?
Avez-vous tendance à vous forcer/être forcé·e ? ou à forcer d’autres personnes à agir, à se presser ?

Au-delà de l’aspect pragmatique d’augmenter les chances de réussite des projets qui nous tiennent à cœur et dont le monde a besoin, prendre la joie comme boussole pourrait bien être, en effet un acte radical de résistance et d’affirmation face aux défis du moment.

Voilà de quoi méditer sur cette vision en cette rentrée 😉
Et si ce sujet vous titille, nous vous invitons en avant-première à un débat participatif à la rentrée, précédé d’une courte introduction au modèle Dragon Dreaming.
Rendez-vous le lundi 08 septembre à 12h30 (inscription gratuite ici).

L’écriture de cet article 100% à partir de mon IA (Inspiration Authentique) fut une grande source de joie 🙂 

Julien Berlusconi pour Dragon Dreaming France